Thème de campagne.

Publié le par Mr Bruno Lalouette


L'indépendance énergétique de la France!

  

Le 21 Mai 2007 Les Associations écologiques avaient rendez-vous à l'Elysée avec le nouveau ministre de l'environnement, de l'énergie et des transports, Monsieur Alain Juppé.

 

A la fin de cette réunion, les associations écologiques, Nicolas Hulot en tête se sont dit rassurées.

 

Le même jour, sur son site, la société AREVA annonçait, la construction de deux usines de conversion d'uranium dans la Drôme et dans l'Aude, pour un investissement total de 610 millions d'Euro.

 

( source: http://www.areva.com/servlet/cp_21_05_2007-c-PressRelease-cid-1177488960478-fr.html )

 

Personnellement je ne suis pas rassuré. 

car il y a ceci aussi:
http://www.francematin.info/Un-rapport-denonce-la-promotion-de-l-energie-nucleaire_a10721.html

 

Si le 17 Juin je devais être élu Député, voici quelques idées (à développer) qui pourraient faire l'objet de propositions de Loi.

 

-Les biocarburants

 

Beaucoup de choses se disent sur ces derniers, un tour d'horizon s'impose.

 

Le biodiesel à partir de colza:

 

Un hectare de colza produit 1000 à 1200 litres par an de biodiesel, mais il faut consommer environ 900 litres de diesel pour assurer cette production.

 

Le gain n'est pas vraiment au rendez vous, ce qui induit que pour satisfaire les besoins de notre consommation nationale, la surface totale de la France n'y suffirait pas.

 

Actuellement d'autres espèces de plantes à croissance rapide telles que la Canne de Provence ou le Sorgho sont étudiées en remplacement des cultures actuelles, mais même si ces dernières seront plus productives, la quantité produite restera insuffisante.

 

 

Une solution d'un nouveau type est en train d'émerger aux Etats-Unis, la production de biodiesel à partir de champs d'algues.

 

Etant convaincu du bien fondé de telles solutions pour l'indépendance énergétique de la France, pour son emploi, pour son environnement, je m'efforcerais demain en tant qu'élu, de faire passer les projets de Lois qui leurs permettront de devenir réalité.

 

Pour cela, il est indispensable aujourd'hui que les Français s'informent et prennent conscience de ce qui ce fait au niveau mondial, et non pas de se contenter de ce qu'il se dit en France.

 

Source:

 

 http://www.univers-nature.com/index.html

 

http://www.econologie.com/algues-et-biocarburants-chez-greenfuel-et-algatech-articles-3387.html

 

Entreprise concernée:

 

http://www.greenfuelonline.com/ (en Anglais)

 

Huile carburant à partir des algues: gros développement industriel aux Etats-Unis. par David Lefebvre, journaliste dans le groupe de presse de la France-Agricole. 

La presse nationale vient de se faire l’écho des projets de recherche en France d’élaboration d’huile carburant à partir d’algues qui recyclent les déchets carbonés comme le CO2. Mais des pays comme les Etats-Unis en sont déjà au stade du développement industriel.  

Alors qu’en France, la recherche commence à s’intéresser à la fabrication d’huile carburant à partir des algues, Israël et les Etats-Unis en sont déjà au stade du développement industriel de ce procédé.  

Toutes les surfaces agricoles françaises ne suffiraient pas à produire suffisamment d’huile carburant pour subvenir aux besoins du pays. 

Il faudrait par exemple cultiver 118 % de la SAU en colza pour remplacer les carburants, estiment certains spécialistes de la question, car le colza ne produit grosso modo que 
1.000 litres d’huile par hectares.
  

Depuis les années 50, l’université du Massachusetts Institute of Technology travaille sur la question.

 Et depuis 2004, elle a incubé Greenfuel, une société qui propose des bioréacteurs dans lesquels la solution d’algues peut contenir jusqu’à 80 % de son poids en huile, laquelle sert ensuite de carburant après un raffinage. Placée en milieu nutritif carencé, l’algue se met à produire des triglycérides (base de l’huile) plutôt que des sucres. 

Le gaz carbonique constitue la principale source nutritive. 
Selon les industriels de Greenfuel, un hectare d’algues pourrait produire de 30 à 120 fois plus d’huile qu’un hectare de colza ou de tournesol.
  

1 300 m2 de panneaux  

Un projet de 1 300 m2 de panneaux d’algues est en cours de construction.
 Et un capital de 18 millions de dollars a été constitué pour lancer l’entreprise. Seules contraintes, il faut une source importante de CO2 (un comble...) comme des fumées d’usine, du soleil et de l’eau qui peut être de l’eau de mer.
  

Les bioréacteurs inventés par Isaac Berzin, chercheur pour Greenfuel, sont constitués de tubes transparents qui contiennent les algues dans lesquels on fait barboter du gaz carbonique ou tout autre déchet de carbones, comme par exemple des fumées de centrales thermiques à charbon ou à gaz.  

Valoriser les fumées d’usine  

Sa technique permet, par temps ensoleillé, de recycler jusqu’à 82 % du CO2 contenu dans les fumées des centrales.
 
Par temps nuageux, le rendement de recyclage tombe à 50 %. Mais la technique de Berzin permet également de recycler 86 % des NOx (oxydes d’azote par ailleurs très impactants sur l’effet de serre).
 
Les algues ont une capacité de croissance rapide, ce qui explique le potentiel de production en huile démultiplié par rapport aux cultures oléagineuses.
 

Greenfuel et Algatech 

D’ores et déjà, de nombreux pays font appel à la technologie Greenfuel.
 
La compagnie sud-africaine De Beers Fuel Limited of South Africa vient de commander à Greenfuel 90 réacteurs de conversion du CO2 en biogazole.
 
En Allemagne, le groupe électricien E-On travaille également à un projet de récupération du CO2 des centrales thermiques de la Rhur.

 Mais Greenhouse Gas Mitigation, le projet en question, n’en est encore qu’au stade de la recherche.
 
Signalons également l’avancée technologique des Israéliens dans les fermes productrices d’algues, avec la société Algatech, installée dans le désert du Neguev.

En France, Shamash, le projet de recherche sur les algues à carburant associe huit équipes et entreprises françaises pour un budget total de 2,8 millions d'euros.

25 % du carburant des transports américains

Les panneaux d’algues vont-ils faire partie de notre paysage bientôt ? 

Et annoncent-ils déjà la fin du biodiésel agricole produit avec du tournesol, du soja ou du colza ?
 
Selon des chercheurs de Greenfuel, il faudrait dans l’état actuel des avancées techniques 20 000 km2 de panneaux pour satisfaire la consommation américaine de carburant.

Une surface donc considérable qui laisse à penser que les biocarburants ont encore de beaux jours devant eux. 

Mais, ils estiment objectivement que 25 % du carburant utilisé dans les transports pourraient être remplacés par l’huile d’algue.

S’agissant des coûts de production, les Américains annoncent une rentabilité à partir d’un prix du baril de 19 à 57 dollars.
 
Des panneaux solaires d’algue individuels sont aussi à l’étude pour les agriculteurs.

Préparer la motorisation

En France, le développement de l’huile végétale carburant doit faire face à de nombreuses oppositions d’ordre fiscale et réglementaire voulues par le législateur en dépit des aspirations des agriculteurs.
 
Et les avancées techniques en matière de motorisation à l’huile émanent de l’Allemagne avec des sociétés comme ATG ou Ferrotherm. 

L’accès pour les agriculteurs au marché de l’huile végétale carburant aurait permis de préparer les technologies de motorisation à l’huile. Si l’huile d’algue venait à remplacer un quart des carburants fossiles, comme il est prévu aux Etats-Unis, la France accuserait un retard technologique très conséquent.

Illustrations

1) Schéma de principe de l'huile à base d'algues

2) Les panneaux solaires Greenfuel sont déjà vendus en Espagne et en Afrique du Sud. D’immenses projets industriels sont à l’étude aux Etats-Unis.

 

 

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Une telle solution, outre le gain environnemental, permettrait aux industriels de produire de l'électricité pour leurs propres besoins, du biodiesel pour leurs flottes de véhicules mais également de revendre aux consommateurs une partie de cette production.

 

Avec à la clé des milliers d'emplois, une production totalement décentralisée, mais surtout un coût de production très compétitif.

(moyenne basse du coût de production 19$ le baril, 1 baril = 152 litres de fuel lourd)

 

Donc une augmentation du pouvoir d'achat des consommateurs, et pour finir un plus au niveau de la santé public en connectant les cheminées des incinérateurs de déchets.

(fin des rejets de dioxines dans l'atmosphère)

 

Il évident qu'une telle politique libérale mettrait à mal le monopole d'EDF sur l'électricité, ainsi que la main mise d'une entreprise comme Total sur l'activité pétrolière.

 

Je suis de Droite, je suis pour que cette politique Libérale voit le jour…

 

Et forcement, je suis contre tout monopole public ou privée.

 

 

Quatre chiffres pour appuyer mon propos!

 

-30 milliards d'Euro, c'est le montant de notre déficit extérieur pour l'année 2006, cette même année notre facture énergétique c'est élevée à…

 

-46,2 milliards d'Euro!  (source observatoire de l'énergie et des matières premières)

 

Cette facture énergétique correspond à 2,6% du PIB Français, soit 6 jours de travail sur une année pour l'ensemble des salariés.

 

-80% des Français souhaitent rouler aux biocarburants!

 

-60% des véhicules sont des diesels! 

 

L'habitat et l'immobilier de bureaux peuvent aussi faire l'objet d'innovations.

 

Une petite société du sud de la France a inventé une éolienne horizontale qui je le pense, a un grand avenir au niveau de la production d'électricité locale.

 

Voici son adresse internet, je vous laisse découvrir par vous-même tout l'intérêt de ce procédé.

 

http://www.gual-industrie.com/

 

 

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- la filière bois.

 

 

Avec la découverte du charbon, du pétrole et du gaz naturel, le bois a progressivement été relégué à une fonction de chauffage en milieu rural. En France, la production de bois-énergie reste néanmoins importante. Elle est en effet estimée à 4-5 % de la consommation énergétique totale et 33 % de la production des énergies renouvelables, derrière l’hydraulique.

50 % des particuliers en France utilisent le bois pour se chauffer.

 

LES ATOUTS DU BOIS ENERGIE :

La filière bois-énergie contribue à la préservation de l’environnement

• La combustion du bois a un impact environnemental nul en termes d’émissions de CO2. L’absorption de carbone par la biomasse lors de sa croissance est pratiquement équivalente au carbone émis dans l’atmosphère lors de sa combustion.

• La filière bois-énergie permet la valorisation énergétique des bois de rebut non souillés et non traités (palettes, cagettes…) qui étaient auparavant mis en décharge ou brûlés à l’air libre.

• La filière bois-énergie est un débouché de sous produits d’entretien des espaces ruraux et des forêts. La filière bois-énergie ne détruit pas la forêt, elle contribue à son entretien, ce qui évite les incendies et permet à la forêt de produire du bois d’œuvre.  


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Emissions polluantes dans l'habitat et le tertiaire  

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Le bois-énergie crée plus d’emplois localement que les autres énergies

• La filière bois-énergie crée des emplois locaux. On estime à un emploi permanent par an l’activité liée au fonctionnement et à l’approvisionnement d’une chaufferie bois de 1 MW, soit la puissance de deux piscines ou d’un lycée. La filière bois-énergie crée 3 à 4 fois plus d’emplois que les filières énergétiques classiques.

• Ces emplois locaux sont des emplois d’ouvriers du bâtiment ou de chauffagistes pour la création des chaufferies bois, d’exploitants ou d’industriels du bois pour l’approvisionnement, de chauffeurs pour le transport du bois et d’agents de maintenance pour l’entretien des chaufferies bois.

 

Energie

Durée de reconstitution

Bois

De 15 à 200 ans

Charbon

De 250 à 300 millions d'années

Pétrole

De 100 à 450 millions d'années

 

Emplois Directs

 

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Source:  
http://www.abibois.fr/atout_bois.html

 

 

Prix des combustibles: (source Ministère de l'économie, des finances et de l'Industrie - Mai 2005)

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Quand on parle bois, on parle aussi forêts.

 

Selon un article du magazine Sciences et Vie de Septembre 2004, la filière ligno-cellulosique pourrait fournir 15% de l'énergie primaire en France.

 

La seule obligation étant de valoriser les résidus de l'exploitation forestière et d'exploiter les taillis laissés à l'abandon.

 

A cela on peut aussi ajouter les déchets agricoles tel que les pailles et aussi la biomasse de nos déchets (papiers, carton…).

 

En Allemagne l'entreprise Choren-industries dont les associés sont Daimler et Volkswagen  se veut leader de ce nouveau marché.

 

Voir: http://www.choren.com/de/ (en Allemand et en Anglais)

 

D'autres constructeurs vont plus loin, tel Volvo qui propose au public un véhicule multi-fuel.

 

http://www.moteurnature.com/actu/2006/volvo-v70-multi-fuel.php

 

Nous pouvons pousser la logique encore plus loin en augmentant la part des bioplastiques dans la composition des biens durables ou dans les emballages que nous consommons.

 

Ce qui aura pour effet à terme d'augmenter le volume de biomasse valorisable.

 

Tel Sharp qui est le premier constructeur mondial à créer un plastique semi-végétal recyclable.

 

Voir: http://www.francematin.info/Sharp-a-cree-le-premier-plastique-semi-vegetal-recyclable_a11123.html

 

Voila un tour du monde des idées à entreprendre dès maintenant pour construire le monde de demain.

 

A tous ceux qui me diront que je suis un gentil utopiste, je leur demanderais si des entreprises comme Mercedes, Volkswagen, Volvo, Sharp, Toyota, Sony, Toshiba, Nec, NTT, DoCoMo et sans doute bien d'autres encore, sont le Père Noël?

 

Si j'ai fait de l'énergie, mon thème de campagne c'est qu'il y à urgence en la matière.

 

Certes ce pays souffre de nombreux maux , et il est cruel d'établir une hiérarchie, car il y a des handicapés, des malades, des chômeurs, des sans abris etc…

 

Mais l'urgence des urgences est économique, car sans croissance et donc sans argent, pas de solutions viables.

 

Hors quelque soit le secteur d'activité ce qui est primordial, c'est l'énergie et son coût.

 

Chaque jour nous nous levons réveillé par un radio réveil électrique, nous mettons notre cafetière en marche et allons prendre une douche chaude, et pour chacune de ces taches nous avons appuyé sur un interrupteur pour allumer la lumière.

 

Ensuite nous prenons notre voiture ou les transports en commun pour aller travailler.

 

Nous n'avons encore rien produit, que déjà nous avons tous consommé une certaine quantité d'énergie qui est importé.

 

A l'heure ou la Chine et L'inde vont faire exploser le prix des matières premières, il est plus qu'urgent de reprendre notre destinée en main et de réaliser cette indépendance énergétique, pour maintenir et augmenter notre niveau de vie et donner de l'emploi à ceux qui en manquent cruellement.

Sans compter qu'il y a une autre urgence, climatique celle la.

 

Pour que cela ne soit pas que des mots, il faut des investisseurs et des compétences.

 

Mais cela ne peut se faire sans un cadre légal, le législateur crée ce cadre légal, il est la clé de voute de tout projet.

 

Demain, grâce à vous, si vous le désirez, je m'efforcerais de créer ce cadre légal en tant que député!

 

Je vous donne donc rendez vous les 10 et 17 juin.

 

AUX URNES CITOYENS!

 

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